"Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure"
(G. APOLLINAIRE, "Le Pont Mirabeau", in Alcools)
Les jours s'en vont je demeure"
(G. APOLLINAIRE, "Le Pont Mirabeau", in Alcools)
Aujourd'hui je joue l'atout le plus grand.
Aurait-on trop tôt posé le petit ?
Devrai-je mettre l'excuse à son rang
L'an suivant ? Dix-mille et cent-une-nuits,
S'il faut parier, c'est maintenant,
Cette mise est sur le tapis.
Ce n'est pas moi qui ai la main
Pourtant je veux l'avoir demain
Et peut-être gagner la banque ?
De mon jeu aurai-je un indice ?
Je peux voir un as et deux dix...
Vingt-et-un, noir, impair et manque !